Dans Le masque de fer, Douglas Fairbanks porte plusieurs casquettes : celle de l’acteur bien sûr, celle du coproducteur et celle du coscénariste sous le pseudonyme d’Elton Thomas.
Omniprésent devant la caméra, Fairbanks ne ménage pas ses efforts et incarne un d’Artagnan en partie burlesque. Cette superproduction réalisée par le très prolifique Allan Dwan relève de la grande fresque plus politique (complots et trahisons / succession de Louis XIII) qu'historique. Les nombreux figurants costumés évoluent sur une bande originale foisonnante orchestrée par Hugo Riesenfeld.
Dans cet ultime film muet de Fairbanks qui marquera aussi la fin de l’âge d’or du comédien, quelques mouvements de caméra sont à remarquer (caméra devançant un groupe de chevaux montés) ainsi que deux séquences sonores entièrement dédiées aux vocalises du « king of Hollywood ».