Déçue, très déçue.
Je ne vais pas prétendre être une fan de Luchini, ou encore de Bruel, mais honnêtement, ils m'ont habituée à mieux. Le film est bien trop long, et use beaucoup trop de son quiproquo fil conducteur. Pour être honnête, je n'avais qu'une hâte : que le film se termine ! L'histoire en elle-même aurait pu être beaucoup mieux tournée, et surtout beaucoup plus finement. Résultat : Le Meilleur reste à venir est un film gros, prévisible, qui perd peu à peu son attrait des premières minutes. La prestation de Luchini est passable, Bruel surjoue clairement pour moi ; je n'achète pas du tout ses scènes de maladie. L'humour est souvent grossier. La seule touche appréciable du film : l'interprète de Randa qui apporte un peu de sincérité au tout.
Je suis déçue de ce film, car le synopsis de base n'était pas mauvais. Un homme qui doit annoncer à son meilleur ami qu'il est atteint d'un cancer, mais lorsque ce dernier ce méprend sur la nature du malade, ils partent tenter de revivre un peu avant la fin ? Touchant. Mais au final, le film n'est tout simplement pas bon. Il se regarde, je ne dis pas le contraire ; mais rien n'en ressort. Les scènes d'émotion arrivent comme un cheveu sur la soupe, et l'humour que l'on nous tartine du début à la fin est trop évident.
Petit bonus pour la scène de fin, que j'ai tout de même trouvée bien écrite. Bref, passez votre chemin, le meilleur reste à venir dans d'autres films, mais certainement pas dans celui-là.