De l'utilité de Chorus Line pour voyager dans le temps
Plutôt une agréable surprise que ce film sur lequel j'ai franchement ri.
L'histoire est celle d'un scientifique convaincu de pouvoir remonter le temps en exploitant une particule élémentaire, le Tachyon. Il fabrique une machine (qui diffuse en permanence la comédie musicale Chorus Line) et se retrouve dans un monde étrange, en compagnie d'une disciple et de l'animateur d'un parc d'attraction minable.
Ce film tourne autour de Will Ferrell, qui nous fait un one-man-show à 200 à l'heure. Will Ferrell qui combat un tyrannosaure, Will Ferrell qui saute à la perche, Will Ferrell qui joue du banjo, chante pour endormir des dinosaures, se fait agresser par un animateur télé, etc.
Le scénario du film est un joyeux n'importe quoi, mélangeant les dinosaures et des hommes-lézards qui tentent d'envahir la Terre. Les allusions parodiques sont nombreuses et la mise en scène insiste sur un kitsch parfois volontaire (ces hommes-lézards ressemblent furieusement à La Créature du Lac noir, avec son costume en latex).
L'humour vient surtout des répliques, qui mériteraient d'être cultes : "Que le capitaine Kirk me croque", "Que Charles Darwin me tripote" ou le formidable "coma boulimique".
Alors, bien sûr, certains gags tombent à plat et le rythme n'est pas toujours très soutenu. Mais, à bien des moments, c'est quand même franchement drôle.