Je préfère Une nuit sur le Mont Chauve à ce film-ci, mais force est de reconnaître que Le nez est bien plus abouti : à mi-chemin entre la gravure et la peinture, en mouvement perpétuel (alors que l'écran d'épingles est bien chiant à changer d'un iota, imaginez 24 fois pour avoir 1 seconde de film...), c'est probablement le chef-d'oeuvre d'Alexeieff. Perso, j'adhère moins à cette histoire, qui a le mérite d'être complètement barrée (signée de l'écrivain russe Gogol) mais dont la narration, totalement muette et sans intertitres, m'empêche d'adhérer pleinement. Une voix-off ou 2-3 cartons n'auraient pas été de trop, même si on comprend parfaitement bien l'histoire sans ça.