En 1993, Disney nous ensorcelait avec "Hocus Pocus" ou nous emmenait en virée canido-féline dans un "Incroyable Voyage". En 1996, Disney ne faisait pas tâche en tentant d'adapter en live "Les 101 Dalmatiens". Quelques exemples de ce qu'est capable de faire la petite souris la plus friquée de la galaxie (même la plus lointaine !).
Alors quand en 1997, la major aux grandes oreilles sort "That Darn Cat", condamné à la fourrière depuis 1965, on était en droit de s'attendre à un remake moins poil-à-gratter ! (à moins que ce ne soit des puces !).
Un village ennuyeux (pléonasme !), des flics débiles profonds (lien de cause à effet avec la vie en village), un black de service - "en service", pardon ! - aux mimiques exagérées (bah tiens !), des gags bidons sans grande bravoure ni maîtrise, un chat à peine amusant à regarder (le comble !) et une Christina Ricci légalement trop jeune, physiquement trop sage et vestimentairement trop douteuse, pour que l'on puisse s'autoriser à dire qu'elle est la seule au casting que l'on a vraiment envie de caresser (oups !).
Autant de clichés et de bouffoneries font de cette comédie (?) un film déjà usé jusqu'à la bobine même pour le public miniature qu'il est censé viser (en plein neurone et avec du calibre 12 !). Loin d'être la plus impardonnable des lobotomies (c'est peut-être ce qu'il y a de plus inquiétant en fait) mais franchement sans aucun intérêt cinéphilique.
Allez ouste ! Je ramène cette boule de poils (je parle à nouveau du chat !) à la prison féline pour l'échanger contre "Church" le Chartreux mort-vivant-puant de "Simetierre" et j'accorde deux étoiles pour la présence de Christina Ricci à l'écran.