Le Panache propose un schéma qu'on a déjà vu mainte et maintes fois dans le cinéma français. Un jeune en difficulté, ici bègue, va être pris sous l'aile d'un professeur chevronné.
Pour tenter de vaincre son bégaiement, Colin décide de s'inscrire dans un cours de théâtre. L'occasion de se surpasser. Une histoire qui aurait pu être efficace si le film n'avait pas autant péché. La réalisation est trop stéréotypée. Jennifer Devoldère se repose sur la belle moralité sans chercher à apporter de valeur ajoutée par rapport aux autres productions du genre. Cela fait que les éléments ne matchent pas toujours bien ensemble. De plus, la thématique se disperse un peu trop entre le béguemment de Colin, son coup de cœur pour la jolie fille et son meilleur ami rejeté par son père en raison de son orientation sexuelle.
L'alchimie entre le mentor et l'élève n'est pas des plus flagrante. Malheureusement, Joachim Arseguel (lui-même bégue) a du mal à convaincre. José Garcia est quant à lui impeccable, mais semble bien seule quand il s'agit d'avoir du répondant.
Le Panache n'est pas désagréable à regarder, mais on aurait pu en attendre mieux.