Bien qu'il tienne plus du téléfilm que du film, Le Papillon sous ses airs débonnaires s'avère être une jolie fable.
Avec un pitch pareil on sait d'avance dans quoi on s'embarque mais qu'importe, les récits initiatiques peuvent être plein de bonnes idées. Si Le Papillon n'a aucun mal à attendrir, tant Michel Serrault et Claire Bouanich s'avèrent justes et touchants, il faut bien avouer que le film ne possède pas de réelles ambitions de mise en scène et d'exposition. Bien souvent à vrai dire on a la sensation de se retrouver devant un épisode mieux calibré qu'à l'ordinaire de L'Instit. Mais encore une fois qu'importe, la sincérité et la douceur transpirent à travers l'écriture simple du récit, et après tout un film n'a pas forcément besoin d'être ambitieux pour être réussi.
En fait si il y avait une chose à retenir du Papillon c'est que malgré sa simplicité qui ne le dessert pas toujours, il parvient néanmoins à toucher grâce à la justesse de ses deux acteurs principaux et à la belle mise en avant de ses thématiques.