Le Parfum de la dame en noir par Maqroll
Suite du Mystère de la chambre jaune, ce second volet de Podalydès, tourné dans la foulée du premier avec bien sûr les mêmes acteurs, est encore moins convaincant. Plus rien de l’esprit de Gaston Leroux ne se retrouve ici et le ton est presque entièrement dévolu à la dérision et à la pantomime. Denis Podalydès ne parvient toujours pas à nous faire croire en son Rouletabille (Roland Toutain s’en sortait beaucoup mieux en 1933), Pierre Arditi cabotine encore davantage, Sabine Azéma est ridicule et même Zabou Breitman, si souvent séduisante, ne parvient pas à tirer l’ensemble vers le haut. Pour le reste, la conduite de l’histoire est encore plus relâchée que dans le premier opus et on remarque en premier lieu l’absence totale de suspense et de mystère, qui sont pourtant les clés de tout roman policier et de celui-là en particulier. Podalydès semble avoir confondu Rouletabille et Tintin… navrant, pour l’un comme pour l’autre ! Regrettons donc cette trahison d’un diptyque fascinant qu’il vaut lieux relire…