Mélo à rallonges
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Je trouve fou que des gens reprochent au film d’être ennuyeux et même idiot. Certes, le long-métrage d’Anthony Minghella manque de mouvement et de tension, mais avant de lui jeter la pierre il faut bien comprendre de quoi il s’agit. Voyez, il y a des aventures dans le désert mais ça n’est pas Indiana Jones, il y a des avions, des soldats, des infirmières, mais ce n’est pas un film de guerre non plus. C’est une romance, une histoire d’amour et tout (lieu, personnages, temporalité) fonctionne parfaitement avec ce genre.
D’un côté nous avons donc des paysages désertiques, Le Caire, des grottes et des tempêtes de sable et de l’autre une villa italienne remplie de mines avec une action qui se déroule avant, pendant et juste après la Seconde Guerre Mondiale. Pour ce qui est des personnages, ce sont des explorateurs, une infirmière, un sapeur-minier, un voleur, des soldats allemands, des espions…. et le protagoniste n’est autre qu’un comte hongrois parti en Afrique dessiner des cartes et, qui plus est, membre de la Royal Geographical Society. Le tout crée donc un environnement extraordinaire pour notre histoire.
Présenté comme ça, on se dit que ce film a les ingrédients parfaits pour obtenir un beau 5/10 sur ce site. Ça n’a pas l’air mauvais mais ça ne semble pas casser trois pattes à un canard non plus. C’est le jeu des acteurs qui vient faire la différence. Deux acteurs en particulier se détachent : Kristin Scott Thomas et Ralph Fiennes (qui ont été nommés aux Oscars mais ne l'ont pas eu, contrairement à Juliette Binoche, étrange...) . La photographie est également grandiose. C’est agréable, plaisant comme une romance devrait toujours l’être. Ce n’est ni particulièrement sophistiqué ni révolutionnaire, mais certainement pas idiot comme l’assurent plusieurs commentaires.
Si les 9 Oscars dont celui du Meilleur Film peuvent paraitre exagérés, il est difficile de rester insensible devant cette histoire d’amour qui vous laissera surement rêveuses.
Créée
le 9 juin 2016
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