Le Pauvre Amer
Une des plus grandes performances d'actrice. Nul besoin de savoir parler pour ça. La même année que Le Lys brisé, et probablement le même niveau technique pour Griffith : ici encore un ou deux faux...
le 28 mai 2019
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Une des plus grandes performances d'actrice. Nul besoin de savoir parler pour ça.
La même année que Le Lys brisé, et probablement le même niveau technique pour Griffith : ici encore un ou deux faux raccords (dont un surprenant parce qu’il me semble qu’il aurait pu y remédier en forçant un peu sur la continuité, à croire que ça ne heurtait pas encore le regard), des étonnants passages de plans moyens à plan rapprochés dans l’axe (produisant là encore un faux raccord pour un œil contemporain : dans une composition classique on doit respecter l’échelle de plan et ici Griffith zappe le plan américain, donc le passage au plan rapproché saute à la figure ; effet sans doute plus violent à l’époque parce que les plans rapprochés y sont tout neufs, mais ça se justifie aussi par la situation), et puis pour le positif, Griffith reste le prince du montage alterné (celui à la fin mêlant le mari cherchant sa femme et cette même femme réfugiée chez Lillian Gish, c’est un vrai bijou, d’une modernité folle).
Le meilleur est encore ailleurs.
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le 28 mai 2019
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