Au début du 16ème siècle, un petit boulanger découvre le cadavre d'un noble, tué d'un coup de dague encore planté dans le coeur. Penché sur son cadavre, la dague à la main, il est pris pour coupable et jugé au Palais des Doges. Son procès, qui débute quasiment dès le début du film, est l'occasion à la fois de remonter le cours de l'histoire par flashes back développant l'intrigue, et de pénétrer à l'intérieur des cercles de pouvoir où les intrigues et enjeux échappent complètement à ce pauvre petit boulanger innocent. Ce n'est que le second film de Duccio Tessari, cinéaste ayant une filmo longue comme le bras et s'étant essayé à tous les genres, après avoir prêté main forte à plusieurs cinéastes, donc Sergio Leone, et il fait déjà montre d'une belle aisance de mise en scène, aérant sans cesse le genre par essence en huis-clos du film à procès et filmant Venise de manière plus que généreuse.