La mort aux trousses
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le 5 mai 2016
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Presque autant de personnages que de séquences. Petits pains de niaiserie et soupe au ridicule bondissant.
Je n’en finis pas d’être déçu par les films de la Shaw brothers…
Rarement vu un film aussi mal fichu. Pourtant les moyens sont là : beaux costumes, reconstitutions des extérieurs en studio (qui inspirera sans doute Tarantino pour Kill Bill volume 2), une vedette… Mais le scénario, c’est vraiment n’importe quoi. Il y a presque autant de personnages que de séquences. Chacun doit à peine balancer deux lignes de dialogues en moyenne, et souvent c’est une ligne pour dire qui il est, et une autre pour faire une révélation sur qui il est vraiment ! Une fois les préliminaires verbales achevées, on se lance dans des bims et des bangs d’une platitude sans fin, on croirait le tic-tac d’un réveil…
Au début on a bien droit à deux ou trois scènes dialoguées, mais on n’y comprend que dalle. Ils sont tous à la recherche d’une cotte de maille en or (qui soit dit en passant est vraiment une très mauvaise idée, l’or étant un métal mou), mais on ne sait pas pourquoi et puis très vite on entre dans des histoires annexes qui nous font perdre le fil. Ironiquement, la mise en scène veut nous aider à y voir clair au milieu de tous ces personnages en accompagnant chacun des nouveaux arrivants d’une incrustation avec son nom. Pour se rappeler des noms chinois, merci !
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Créée
le 23 oct. 2023
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