Comme pour ses précédents courts-métrages, Méliès s'amuse de ce que le cinéma peut lui apporter. Si on n'est évidemment pas dans le cinéma et toujours dans le domaine de l'amusement de foire, proche de ce qu'un magicien peut faire, il faut reconnaître que pour l'époque, ce que faisait Méliès était tout simplement remarquable. Ici, en à peine une minute, il joue avec son double dans un miroir, tenant à démontrer au spectateur qu'il n'y a aucun trucage. Quand on pense que ces trucages datent de plus d'un siècle, on ne peut que rester admiratif face à tant de savoir-faire.