Amateurs de films d'animation passez votre chemins.
Sous prétexte d'un recueil de poème qui avait eu sa petite heure de gloire dans les années 70, on se dit allez pourquoi pas, bien que l'affiche ne soit pas très ragoutante, tentons le coup.
Erreur !
Les dessins sont immondes, et leur laideur est renforcée par contraste de la qualité des dessins des dessinateurs intervenants qui font les dessins des poèmes et qui, pour le coup, sont pour la plupart magnifiques. (petite sucrerie, regardez la casting de chaque court métrage, déléctez vous du nombre, certrains bossent à deux, et mon cher Sfar à reussi à lui tout seul à embaucher plus de monde que pour l'intégralité du reste du film)
Poèmes qui découpent la narration d'une manière difficilement supportable par leur mièvrerie affligeante, souffrent ils de leur traduction ou leur renommée est-elle outrepassée ?
Le jeu (en VF) est singulier pour ne pas dire mauvais, entre Mika et la bienheureuse Salma Hayek-Pinault, qui entre deux bronzettes sur le yacht de monsieur, la performance qui nous est offerte est bien bien pauvre.
C'est avec le plus grand plaisir que l'on se dit qu'un réalisateur d'animation à réussi à séduire une actrice et son fortuné mari pour investir dans son film, dommage il est mauvais.