Ah ça sent bon la fin des années 90 ! Disney produit ici un téléfilm qui nous incite à revenir aux sources et à s'émanciper du matérialisme. Venant d'une firme qui quelques années plus tard nous pondra au minimum deux films franchisés par an tout en rachetant des studios historiques, c'est assez comique.
J'adore Disney et c'est évidemment sans l'once d'une hésitation que je me suis abonné à Disney+, et quelle fut ma joie de découvrir cette immense catalogue où s'entrecroisent films d'animation, live Disney Channel, Star Wars, Marvel ou encore National Geographic ... mais attendez c'est ce qu'il y a déjà dans "blu-raythèque" ça ?! Non plus sérieusement il y a de quoi faire, mais je dois bien avouer que retrouver des téléfilms comme Le Ranch du bonheur a fait naître en moi un sentiment de nostalgie tout particulier. Je me rappelle avoir vu et revu ce téléfilm sur une VHS enregistrée à l'époque, parce que j'adorais les chevaux et que ma mère était prévenante. D'ailleurs j'aime toujours les chevaux, et ma mère n'a pas changé non plus. Comme ce téléfilm d'ailleurs.
C'est évidemment complètement bateau, on parle d'une production calibrée Disney Channel, en temps normal je ne suis pas très friands d'ailleurs, mais ce téléfilm avait un truc en plus. C'était niais mais pas bête, prévisible mais poignant, le casting faisait même plutôt le job et l'histoire demeurait touchante en fin de compte. Quand un californien stéréotypé se retrouve contraint d'aller passer un mois chez son cousin dans le Montana, sur le point de perdre le ranch familial. Rien de neuf mais rien d'impertinent pour autant. Si ce n'est que le film est produit par Disney, qui n'applique en rien les préceptes prêché par le téléfilm.
C'est pas folichon mais après tout je dois aussi rentabiliser cet abonnement, et puis quitte à rester cloîtré chez soi à cause d'un virus, autant que ce soit devant autre chose que Barnaby.