Le roman algérien (chapitre deux)
Fiche technique
Pays d'origine :
AlgérieDurée : 35 minDate de sortie (Algérie) : 2017Réalisateur :
Katia KameliSynopsis : Dans le Roman algérien - chapitre 2, Marie José Mondzain nous offre une relecture du Roman algérien - chapitre 1. Ce second film est lui construit sur une mise en abyme. La structure gigogne permet une mise à distance des images et de la charge symbolique qu’elles contiennent. Elle ouvre ainsi sur un espace de négociation dans lequel peuvent exister de nouvelles associations. Ces associations fonctionnent comme le point de départ d’une écriture de l’Histoire en mouvement : elles produisent des narrations inédites à la base d’une nouvelle forme d’historicisation. Dans la seconde partie de ce deuxième chapitre, Marie-José Mondzain est à son bureau, face à un autre écran, celui d’une tablette. La caméra opère un champ contre-champs entre elle ce nouvel écran. Mondzain regarde et analyse une autre matière visuelle, celle des rushs collectés au cours du tournage du premier chapitre. Ces rushes auraient pu rester invisibles ou plutôt « invus » ; de la même façon que certains personnages politiques de l’histoire algérienne sont absents des images du kiosk. Dans son ouvrage L’image peut-elle tuer, Marie-José Mondzain définit l’ « invu » comme « ce qui est en attente de sens dans le débat de la communauté ». L’invu serait alors une sorte d’archive non exploitée qui attend le regard pour se déployer. En soumettant les rushes du premier chapitre à l’œil de la philosophe, j’interroge ainsi la constitution d’une archive mais aussi la nécessité d’une relecture constante comme moyen de réactivation du sens de l’histoire.