Le salopard a l'allure d'un Poliziottesco mais ce n'en est pas vraiment un, car pas de héros policiers ici. Cela débute pas le casse raté de 3 branquignols, 2 hommes l'un joué par Telly Savalas, l'autre par Franco Nero qui veulent voler une bijouterie, ils ont une complice qui est charger de conduire la voiture permettant de s'enfuir (c'est Ely Galleani qui l'incarne, vu dans d'autres séries B italiennes des années 70).
Mais le déroulement est catastrophique, que ce soit le vol qui se termine par la mort du bijoutier ou que ce soit la fuite en voiture, ils font renverser un cercueil et finir encastrer dans une ruelle. Finalement après avoir créer la panique parmi les passants, ils volent une voiture dans laquelle se trouve cacher le fils du consul britannique (joué par Mark Lester, un enfant vedette de l'époque).
Le début du film est bien, avec une bonne dose d'humour noir, se moquant de ses voleurs qui foirent lamentablement leur coup. Franco Nero est à contre-emploi, en interprétant un maquereau qui se lance dans le vol, Savalas qui est certainement le salopard du titre français dès qu'il tue une personne, reporte la faute sur les autres.
Donc si le premier quart-d'heure est vraiment prenant avec ce côté barjot et sadique de ses productions bis du cinéma italien, malheureusement par la suite cela périclite. Cela se regarde jusqu'au bout sans problème mais le côté tordu du départ vire parfois vers la farce comme si le réalisateur ne savait pas trop quoi faire de son film.
Réalisé par Silvio Narizzano aux origines italiennes mais c'est un Québécois (décédé à Londres), on lui doit un western bon et original, El Gringo avec Terence Stamp.
Si vous avez l’œil, lors de la scène avec la famille allemande, vous pouvez reconnaître parmi les enfants Lara Wendel.