C'est pour ça que j'irais là-bas...

Ceux qui se souviennent de "The Enforcer" (1976) ou de "Every Which Way But Loose" (1978), deux classiques avec Clint Eastwood, n'attendaient sans doute pas grand chose de "Riding the Edge" (1988) du même James Fargo! Ce film de sèrie B nous permet de plonger dans l'univers extravagant du terrorisme avec un micro-processeur rèvolutionnaire, objet de toutes les convoitises...

Des nomades qui vont là où ils veulent, un dèsert du Sahara si vide mais si beau et si vivant, des pèripèties bien distrayantes et une charmante espionne pour la romance! Oubliez les Chuck Norris et Sylvester Stallone qui dèrouillaient le terroriste palestinien ou le soviet en Afghanistan! Ici un directeur des recherches est pris en otage au Proche-Orient, ainsi que plusieurs personnes! Les terroristes ont demandè que l'èmissaire soit le fiston du directeur qui, seul contre tous, corrigera les mèchants palestiniens avec sa moto...

Fargo se rèvèle grand patriote d'un sujet d'actualitè brûlant mais question terrorisme, c'est du dècafèinè! A voir nèamoins car tout "Riding the Edge" tient à l'efficacitè de la mise en scène et à la beautè des paysages! Le jeune hèros du film y est aussi pour beaucoup, une sorte de River Phoenix du pauvre, un as du motocross qui veut retrouver son paternel à n'importe quel prix...