le film racontant l'histoire de Salvator Giulano souffre tout d'abord d'une terrible erreur de casting. Christophe Lambert dont le jeu est limité à deux ou trois expressions ne peut apparemment qu'incarner des héros de fiction tel que tarzan ou highlander ou Zorro auquel pourrait presque faire penser le personnage du film, tellement il est peu complexe. . Christophe Lambert incarne très classiquement un personnage noble et valeureux défendant dans des scènes édifiantes le peuple , la veuve et l'orphelin (même s'ils le sont devenus par sa faute) et si des massacres ont entaché sa réputation ils ont eu lieu à l'insu de son plein gré ou à cause de la trahison de ses comparses qui ont tiré sur la foule alors qu'il avait le dos tourné. La mise en scène est peu inspirée, la Sicile étant filmée à la façon des cartes postales (avec ses frontons d'église, ses paysages baignés de lumières, ses siciliens hors la loi avec leurs fusils perchés sur les éperons rocheux....). Rien est à sauver dans ce film, hormis l'interprétation convaincante de john turturro en personnage habité (on se demande ce que font Terence Stamp ou Barbara Sukowa dans ce film qui incarnent des personnages secondaires creux et inutiles)