Là-haut, dans les montagnes, le sifflement d'un peuple qui s'éteint. L'impérialisme et le racisme nippons, le choc des cultures, toujours.
Étonnant de voir Naruse quitter la ville pour les kotans (villages) aïnous de l’île de Hokkaido. Et au fond pas tant que ça. Qu’est-ce que fait le plus souvent Naruse ? Décrire une société japonaise qui change sous l’influence de l’Occident, à travers des histoires de geishas, d’amour ou de femme au milieu d’une famille souvent monoparentale.
On est donc sur l’île de Hokkaido ou on suit une famille aïnou (un peuple d’une ethnie minoritaire au Japon). Il y a le fils, doué à l’école, le père ivre depuis que sa femme est décédée (joué par Masayuki Mori, avec encore un rôle à mille lieues de ces autres rôles ! il suffit de voir le personnage de banquier bien respectable qu’il jouait dans Quand une femme monte l’escalier…) et la fille idéale qui prend soin de tout le monde, belle comme un ange. Le conflit social est clair. Les enfants aïnous sont victimes du racisme japonais à l’école.
Naruse décrit comme à son habitude un grand nombre de personnages avant de se recentrer sur ceux qui deviendront les principaux (le fils et surtout la fille).
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