Docteur Folamour
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le 7 juil. 2014
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"Tout vient à point à qui sait attendre."
C'est avec beaucoup de regret que j'ai vu ce film récemment. Et cette phrase m'a fait un effet particulier une fois le film terminé. Sorti en 1991 Le silence des agneaux réussi encore à être une oeuvre d'art à part entière. Lors de son visionnage je n'ai eu aucun sentiment d'ancienneté. Le film n'a pas vieilli d'une ride. Je le recommande pour tous ceux qui n'ont pas eu la chance de voir ce chef d'oeuvre.
L'histoire est dantesque, nous suivons la relation particulière entre un serial killer "Hannibal Lecter" et une jeune recrue du FBI "Clarice Starling" afin d'attraper un autre serial killer "Buffalo Bill". Les échanges entre les deux personnages principaux vont provoqués des émotions malsaines. Nous sentons l'emprise d'Anthony Hopkins. Il arrive à la fois à nous mettre mal à l'aise et en même temps il nous fascine de son regard et de son intelligence. Nous comprenons vite son emprise psychologique sur le personnage de Starling. Anthony Hopkins nous montre son talent d'acteur et arrive à nous soumettre à sa volonté. ( Hopkins panthéon des acteurs )
Pour Jodie Foster elle joue très bien son rôle d'étudiante, elle aussi est d'une incroyable intelligence, sa prestation n'est pas noyé par la performance d'Hopkins. La premiere scène nous montre un échange des plus extraordinaires du cinéma. Le répondant de l'un va basculer l'envie de l'autre à apprendre.
Ted Levine (Buffalo Bill) a su aussi insuflé un malaise rarement vu au cinéma. La scène de dance nous bloque et nous fige.
Le film reussi à jouer sur l'attente, la pression. Les échanges nous glace le sang. La musique y joue aussi pour beaucoup. Nous avons là un voyage dans le monde du mal, nous ressentons la peur et nous sentons l'emprise du mal nous absorber. Je le considère comme le meilleur thriller. En attendant le prochain chef d'oeuvre du genre.
Le film mérite clairement son oscar du meilleur film en 1992.
Créée
le 21 juil. 2020
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6 commentaires
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