Un requiem pour Jonathan Rhys Meyer
Ouverture : le Dr. Cara Harding, psychiatre, témoigne de l’inexistence du dédoublement de personnalité chez un meurtrier et l’envoie donc directement dans le couloir de la mort. Bien. Le ton est donné.
Elle rencontre peu après un nouveau patient : David, un gentil garçon paraplégique, ou plutôt Adam, un gars un peu rustre, qui marche parfaitement et qui, lui, souffre de daltonisme. Joué par l’impressionnant Jonathan Rhys Meyer, le personnage, apparemment schizophrène, intrigue notre bon Dr. Cara Harding, mais pas assez pour la désarçonner. Elle se lance dans une enquête sur le passé de ces identités. Ce qu’elle découvre est à glacer le sang.
Petit à petit, les pièces du puzzle s’assemblent et le scénario tombe dans le surnaturel. Le fil rouge, la confrontation entre la foi en Dieu et les thèses scientifiques se matérialise dans le face à face parfois intense entre le Dr. Harding et son patient. « Qui vous a accordé votre doctorat ? La science, ou Dieu ? », lui demande Adam.
Si des détails du scénario manquent de cohérence, le film est largement porté par des changements de rythme angoissants et le jeu des acteurs. A ne pas voir seul-e dans le noir !