Le prisme des drames québécois fait toujours remonter un personnage dépressif (je grossis les traits) qui ne va pas bien et qui va tenter de surpasser ces moments. Ici, on suit le curé du village, Marc, qui après près de 25 ans à côtoyer la même population, voit peu à peu son quotidien devenir plus difficile entre les problèmes financiers et la routine d'un métier pas si simple. Est-ce que ce film avait besoin de deux heures de film pour raconter les rencontres avec des personnalités qu'il connaît depuis bien longtemps ? Je ne le pense pas.
Surtout entre les dialogues spirituels, très portés sur la vie du personnage de Marc et les plaintes du village, Louise Archambault qui quitte le monde des téléfilms, ne réussit pas son essai.