Du Wagner sans les Valkyries... Une apocalypse qui en rappelle une autre... La plus dure des guerres est celle qu'on mène contre les siens.
Film intéressant sur la manière qu’a la guerre de changer les hommes… en bien.
Le personnage de Robert Wagner est un propriétaire terrien dans le Sud avant que les États-unis entre en guerre lors de la Seconde Guerre mondiale. C’est un beau salaud. Il est odieux avec ses fermiers qui cultivent son coton, les obligeant à travailler toujours plus, se plaignant qu’ils ne sont bons à rien quand lui n’a tout juste qu’à siroter son whisky ou à se prélasser sur le bord de sa piscine avec sa jeune épouse. Il vient de se marier et sa femme veut le voir à l’œuvre… elle est servie. Elle lui fait la morale, mais rien n’y fait, les femmes sont bonnes à rien pour raisonner leur mari (c’est pas moi qui le dit, mais le film). Comme tous les gens de son espèce, il espérait éviter la guerre ; c’est qu’il appartient à la garde nationale (ça rappelle quelque chose de plus récent…, ça doit être une coutume de fils à papa) ; mais son beau-père, général dans l’armée, lui apprend qu’il va être appelé, lui et son ami qui est dans le même cas que lui. Robert Wagner se retrouve donc au front, dans le Pacifique, et il gagne ses galons et une citation pour la silver star pour acte héroïque. Mais la guerre, sans qu’on explique pourquoi, l’a changé. Pour la première fois semble-t-il, il semble avoir trouvé des amis.
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