Bon, tout d'abord il y a Roberto Benigni, alors à partir de là... Fidèle à lui-même, nous retrouvons un personnage épris d'amour, jusqu'à la folie ; et c'est une joie de le retrouver ainsi. Certes il pourrait sembler qu'il manque une case à ce pauvre homme, à la poursuite d'un amour impossible – ou disparu. Mais c'est surtout un honneur de suivre ce personnage qui est emprunt d'optimisme et de naïveté lorsqu'il tente le tout pour le tout pour sauver son amour – et sa raison de vivre. Grand poète dans l'âme – et dans la profession – Attilio donne de l'importance à ce qui l'est et nous montre que peu de choses sont impossibles.
Un film à la compréhension complexe
La compréhension de l'histoire n'est pas aisée tant Attilio est un rêveur, ce qui ne l'empêche pas d'être touchante. Roberto Benigni est tout bonnement superbe, tandis que Jean Reno nous dévoile un personnage bien plus terre à terre et sombre malgré son soutien et son attachement pour son ami.
À la fois beaucoup et trop peu nous est dévoilé à la fin ; dénotant indéniablement un personnage principal bien plus fort et bien moins idiot que l'on pourrait penser de nombreuses fois au court du film. Un bon moment !