Selon Jeff d'Hont, le médecin de la Telekom, Bjarn Riss prenait des doubles doses d'EPO 4000 tous les jours pendant le Tour 1996. Il carburait également à l'hormone de croissance et à la cortisone. Le Danois confiera plus tard à Tyler Hamilton avoir complété le traitement par trois transfusions sanguines, lui permettant de gagner 3% d'hématocrite en plus pour grimper à 60, voire 64% sur cette grande boucle (d’où son surnom de monsieur 60%). La Festina, pourtant l'équipe de chaudières du moment, plafonnait à un misérable 54%.
Avec tout ça, son sang ressemblait à de la gelée de groseilles et la vraie question est de savoir comment Bjarn Riss a pu survivre à tout ce qu'il a pris.