Deux voisins partent à la recherche d’un trésor dans le jardin de la maison de famille. Le début du film semble naïf et absurde : comment peut-on imaginer trouver un trésor dans un jardin suite à la déclaration « énigmatique » (ça se discute) d’un grand-père sur son lit de mort ?
La chose semble encore plus invraisemblable qu’elle s’inscrit dans un contexte tout à fait moderne et réaliste, qui transpire à travers la situation financière délicate de la famille, les obligations législatives, etc.
Finalement, cette naïveté prend tout son sens grâce à la scène finale qui nous fait voir sous un nouveau jour tout ce qui s’est passé auparavant. Comoara est un merveilleux conte sur l’enfance et une ode à l’innocence.
Malgré un déroulement lent et poussif, l’humour est présent et on ne s’ennuie jamais.
La fin, très poétique, nous montre le père de famille qui retrouve son âme d’enfant, d’abord dans la bijouterie, puis auprès de son fils. Il prépare un trésor pour amuser son fils et la valeur se trouve dans ce geste, non dans les bijoux.
On peut noter des subtilités telles que le parallèle entre l’aire de jeux et la vie, qui devrait être aussi notre terrain de jeux pour adulte, ou l'évocation à Robin des Bois.
A voir absolument en se laissant conquérir!