Papillon sans lumière
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Par
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Le titre dans sa version française falsifie de prime abord notre rapport à l’œuvre, puisqu’il n’est ici nullement question de vampire, mais de femme-papillon tueuse (nuance !). Créature qui n’a pour elle que les bruits qu’elle émet dans la pénombre, avant d’attaquer sa proie à la manière d’une énergumène soucieuse d’effrayer son meilleur ami en se jetant sur lui. Les effets de montage tâchent de rendre mystérieuses ses apparitions, ne font qu’accentuer davantage la précarité du dispositif horrifique. Le travail du son et de la musique s’avère intrigant et construit une ambiance source de malaise que le réalisateur échoue à tenir dans la durée. En résulte une production aux réussites locales et épisodiques qui accumule les scènes de dialogue et les expositions de personnages afin de masquer la pauvreté de sa bébête pas effrayante pour deux sous. Il est toujours agréable de retrouver Peter Cushing, bien qu’il semble engagé dans une petite promenade digestive, recyclant ses grands rôles du cinéma d’épouvante. À terme, on ne sait pas vraiment pourquoi le fameux vampire a soif ; ce que l’on sait en revanche, c’est que le spectateur, lui, reste sur sa faim.
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le 7 oct. 2019
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