J'aime bien les portes de la gloire alors...
je m'y retrouve un peu avec ce film... Pas beaucoup mais juste assez : le héros ringard, son existence cahin-caha (en danseuse dira-t-on ici) et la quotidienneté d'un univers singulier sont des points communs assez flagrants, ne serait-ce dans le parcours de Benoît Poelvoorde.
Le monde du vélo est très bien retranscrit, il a déconstruit quelques préjugés et m'a fait intéressé au cyclisme. Et c'est aussi fin, l'humour n'est jamais asséné. Là où on pourrait trouver le personnage ringard comme dit ci-dessus, il ne l'est jamais totalement.
C'est le principe même du ringard (à distinguer de l'espèce du gros lourdaud dont il se distingue assez nettement, par sa popularité notamment, par une espèce de nivellement de médiocrité et de fadaises).
Mais l'histoire, dans un angle surprenant, celui d'un champion à l'envers, est sacrément redondante, si bien qu'elle n'arrive pas à me faire décoller de ma selle.