Ce film turque Le Violon de mon père n'est pas forcément pour les coeurs d'artichaut et les madeleines. Car oui, le film est triste, attachant dans cette histoire d'une jeune enfant orpheline de son père qui a appris l'amour de la musique et du violon à sa fille. Le jour où son oncle est nommé pour l'élever et malgré son métier de violoniste reconnu et populaire en Turquie, l'hésitation est forte. Mais, aidée notamment par sa femme, ils vont prendre avec amour et passion ce nouveau rôle de "parents" pour la jeune fille. Léger, attachant, j'ai trouvé la réalisation du film assez sérieuse : les images de la ville d'Istanbul sont particulièrement travaillées. Le lien entre l'oncle et la jeune fille reste assez superficielle mais ça laisse vraiment le public s'imprégner du reste - même si je pense que le personnage de la jeune enfant joué par Gülizar Nisa Uray un poil trop mature et trop téléphoné en termes de rôle, d'acting.