Le Voleur de Bagdad (The Thief of Baghdad) est un bon film d'aventure (fait a l’ancienne) britannique réalisé par Clive Donner, écrit par Andrew Birkin qui met en scéne les aventures du Prince Taj (joué par le très bon Kabir Bedi... le Sandokan de la série TV réalisé par Sergio Sollima) le preux héros qui est amoureux de la jolie princesse (des mille et une nuits) Yasmine (jouée par Pavla Ustinov... la fille de Peter et l'actrice Suzanne Cloutier, vue dans Juliette ou la Clé des songes de Marcel Carné et Othello d'Orson Welles) et va être la victime des sortilèges du Grand Vizir Jodur (joué par Terence Stamp) qui veut prendre la place du Calife (joué par un très drole Peter Ustinov)... Mais heureusement qu'il y a Hassan (joué par un très bon Roddy McDowall), un astucieux voleur et le Génie de la lampe joué par le prodigieux Daniel Emilfork... Après les versions de Raoul Walsh (celle de 1924 avec Douglas Fairbanks), de Ludwig Berger et Michael Powell (1940) et de Arthur Lubin (de 1961... avec Steve Reeve)... voici celle de Clive Donner (Quoi de neuf, Pussycat ?) qui réalise une version très ironique, sans prétention et assez réussi qui permet a des comédiens de faire de superbes numéros et tout particulierement Peter Ustinov qui est irrésistible de drôlerie et Roddy McDowall qui devient le temps d'une scéne le héros (Alors qu'il est un voleur et lâche... la plupart du temps) en déclamant devant une statue de pierre un monologue (très ironique) aux accents shakespearien... A noter par ailleurs qu'on trouve aussi au casting... la toujours sublime Marina Vlady qui joue Perizadah (en VO... Pélissada en VF)... Frank Finlay qui joue Abu Bakar... Ian Holm qui joue le gardien du temple et Neil McCarthy (qu'on reverra dans Le Choc des Titans de Ray Harryhausen (le seul et vrai) ou il joue le role de Calibos) qui joue le sbire du Vizir... Enfin bref, peut la plus belle version... mais ce Voleur de Bagdad est tout a fait honorable grace a son casting trois étoiles et ses dialogues très ironiques qui en font une bonne petite œuvre qui ne se prend pas au sérieux.