Brillant et décalé
Un homme (Géza Morcsányi) et une femme (Alexandra Borbély), handicapés chacun à leur façon, aussi farouches que des animaux sauvages, se croisent tous les jours sans arriver à créer de lien...
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le 24 avr. 2020
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Ce programme regroupe quatre court-métrages malheureusement inégaux. *Novembre* puis *Bach*, qui l’ouvrent, sont deux petites perles d’animation burlesque. Leur action se déroule dans un étang, en compagnie des animaux qui le peuplent et à qui arrive une myriade de micro-aventures facétieuses. Le dessin est assez naïf, les couleurs sont douces, le rythme est assez lent pour nous laisser savourer des gags se déployant dans la durée, exploitant des rapports de cause à effet farfelus. Vient ensuite *Muraveyka*, tout d’aquarelle peint, qui est tout bonnement somptueux. Avec son rythme très contemplatif, ce court animé nous laisse lui aussi nous délecter des images poétiques qu’il met en scène. Une vraie merveille ! Après ces trois préludes enchanteurs, *Le voyage en ballon* lui-même paraît bien médiocre, voire quelquefois à la limite du vulgaire. En effet, non seulement son scénario est basé sur un humour potache flirtant avec le scatologique, mais son dessin grossier ne rattrape pas ce manque d’élégance du récit. Seul élément qui le sauve : une bande-originale chaleureuse, la musique de fanfare du Superstar Orkestar. A voir donc, au moins pour les trois premiers.
Créée
le 25 juil. 2019
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