Bratstvo (qui a aussi comme titre international Leaving Afghanistan) parle des derniers temps de l'armée de l'ex-URSS en Afghanistan, souvent considéré comme le Vietnam russe.
Ce film est réalisé par Pavel Lounguine (dont j'avais vu déjà L'Ile), un réalisateur russe plutôt de films d'auteur d'ailleurs le présent film n'a pas le côté propagande sauce Poutine des récents films de guerre russe, on n'est même surpris par le côté critique de l'histoire qui ne présente pas du tout l'armée soviétique de façon glorifiante.
Cela débute très bien, mais comme je l'ai lu dans un autre avis, on peut regretter l'absence d'une ligne directrice.
Le début nous présente les personnages, d'abord un groupe d'hommes du KGB agissant sur le terrain, puis un pilote de l'armée de l'air russe fait prisonnier par les Moudjahidines et enfin un troupe de militaire en pause et sur le terrain. A préciser que le pilote prisonnier est le fils d'un général, donc tout va être mis en œuvre pour le libérer. Je m'attendais du coup à un film de commando, avec les hommes du KGB pour les renseignements et les soldats pour l'action, mais c'est un peu plus complexe que cela.
Les quelques scènes de combats sans être prodigieuses, veulent rendre tout de même conscience de la réalité du terrain malheureusement la narration est confuse.
Le réalisateur veut dénoncer la guerre, montrer le mal être des soldats, les accords passés entre les Russes et Afghans or tout cela est raconté de façon brouillonne alors que ce film débutait bien. Cela jongle sur les différents personnages, s'attardant pendant un temps sur certains puis les délaissant, pour revenir sur eux plusieurs minutes plus tard.
Du coup malgré une découverte pas inintéressante, je reste quand même sur ma faim devant ce film qui ne donne pas le sentiment d'être abouti.