La vérité n'a aucune importance, seul le pouvoir des hommes compte !

Le documentaire pouvait s'arrêter à la 56ème minute et c'était parfait !
Mais ce serait sans compter que la manipulation des masses passe souvent par une première phase de mise en confiance des victimes, généralement en les caressant dans le sens de leurs préjugés, pour ensuite leur faire avaler le mensonge auquel elles doivent croire.
Il n'en demeure pas moins vrai que la première partie jusqu’à la 56ème minute est une ode au progressisme. Si l'homme est la seule espèce animale à avoir réussi à se surpasser, c'est indéniablement parce qu'il avait des rêves matérialistes et qu'il a beaucoup appris des lois naturelles.
Nous sommes au bout de l'exploitation des ressources car en réalité, l'humanité n'a qu'un seul vrai problème : Sa démographie !
Le réchauffement climatique est un mensonge politique avec une histoire que les écologistes peinent à faire oublier. Le nouvel ordre mondial rendu public au Congrès des Etats-Unis par George Bush, jour pour jour, onze ans avant que son fils fasse péter les 2 tours est très friand des scénarios "catastrophe". Le cinéma américain n'aurait pas autant de succès auprès du grand public si l'être humain n'avait pas des prédispositions à admettre le catastrophisme le plus irrationnel.

Les 45 minutes suivantes, vous l'aurez compris, sont autant pénibles que grotesques et finissent sur un plagiat de "Human", comme pour bien s'assurer d'avoir sensibilisé le gogo devant l'écran.
En fin de compte Yann Arthus-Bertrand ne laissera en héritage qu'une nouvelle tartuferie politique sur fond d'un discours dominant sans grand intérêt.
J'aurais préféré qu'il nous raconte comment ses copains progressistes allaient réduire la démographie dans les années à venir. On peut toujours rêver !