Le film fait echo avec Le Mal n'existe pas de Ryūsuke Hamaguchi sorti en avril: une histoire de groupe touristique qui veut s'implanter dans la région menaçant son équilibre, un personnage mystique qui représente l'âme du lieu (Yanis dans l'Enfant qui Mesurait le monde / l'homme à tout faire dans Le Mal n'existe pas), les scènes d'assemblée générale avec toutes les personnes du villages présentent dans les deux films se répondent bien
L’Enfant qui mesurait le monde est bien évidement cent fois moins subtil et spirituel, film Français de base pour seniors oblige. L'intrigue tourne autour du sempiternel: le vieux gros con beauf Français qui va se transformer en gentil au contact de la différence. Tout est très convenu et prévisible.
On appréciera la beauté des paysages (et encore, la nature est filmée si platement), le pittoresque (en gros: un grec qui montre à Campan comment boire de l'Ouzo) et les deux trois répliques absurdes du gamin. Un bon film qui pourrait être diffusé sur la 3.
Si non comme dirait Intercut: Le Mal n'existe pas c'est L’Enfant qui mesurait le monde en mieux