Vegas
Tout en restant profondément ancré dans la médiocrité absolue, Leprechaun 3 arrive quand même à définir un peu mieux son identité avec un côté Krueger des familles toujours très mal exploité, mais...
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le 15 oct. 2015
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Le farfadet arrive à Las Vegas pour un troisième volet plus réussi que le précédent, mais loin d’être un bon film pour autant : mise en scène utilitaire et sans inspiration, musique hideuse aux synthétiseurs, montage grossier, acteurs moyens. En outre, le cadre du jeu d’argent, s’il offre une première partie plutôt intrigante où se construit une relation de complicité entre le nain irlandais et un jeune parvenu soucieux de faire fortune en capitalisant sur son fond d’études, finit par devenir accessoire : le potentiel immense offert par Las Vegas n’est guère exploité, sinon lors d’une scène de magie à la tronçonneuse, sympathique. L’affrontement entre les deux monstres échoue à imposer une quelconque puissance visuelle ou dramatique, de la même façon que le couple central tisse une complicité laborieuse et stéréotypée. Leprechaun 3 se regarde et s’oublie, ce qui constitue une preuve de sa qualité toute relative – comparée au niveau des autres.
Créée
le 16 juil. 2020
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