Reprenant le dessin-animé de 1961, cette version "live" modernise l'histoire sans lui enlever son essence. Les 101 Dalmatiens est sûrement l'une des meilleures adaptation "live" d'un classique Disney.
Lorsque l'on regarde un film comme celui-ci, on sait dans quoi l'on s'embarque. Dans le petit monde des films de chiens, celui-ci ne déroge pas à la règle et joue à fond la carte du "mignon". Effectivement les chiots sont adorables et il faut souligner l'énorme travail de dressage effectué pour le métrage. Néanmoins le film commence à mal vieillir désormais, la faute à quelques scènes désirées cartoonesques et donc réalisées en 3D, une technologie qui a évoluée si vite que certains passages du film sont aujourd'hui cheaps.
En revanche ce qui fonctionne toujours parfaitement au-delà du message sur l'exploitation animale, c'est bien entendu l'immense Glenn Close qui nous gratifie ici d'une prestation cultissime. L'actrice est parfaite dans le rôle de Cruella D'Enfer et il va être difficile de passer derrière dans cet étrange projet que nous annonce Disney depuis quelques temps concernant la méchante emblématique. Glenn Close se donne corps et âmes dans un rôle qui n'était pourtant pas prévu comme un pilier dans sa carrière, c'est aussi à cela que l'on reconnaît une grande actrice, lorsque celle-ci s'investit pleinement peu importe le projet et sa portée.
Les enfants des années 90 (comme moi donc) s'en souviennent forcément encore et je dois bien avouer que pour ma part Les 101 Dalmatiens est un film que je revois avec plaisir et nostalgie.