Un tarantino pour les connaisseurs

Les non adeptes du genre diront que le scénario pouvait tenir en 2heures, les moins aguerris n'iront pas car les films de plus de 1h25 les mettent mal à l'aise (les apopatophobes auront peur d'avoir envie de pisser pendant la séance, d'autres auront peur de dormir dans leurs pop corns...) et puis il y a les autres.

Les longueurs font du bien !
Un plan de 2min30 sur un calvaire enneigé, des diligences qui roulent paisiblement dans des décors enneigés, tout ça n'est qu'un moyen de vous faire encore plus languir parce qu'après ça va chier et vous le savez déjà !

LE 8-8-8
Ca aurait pu être le chiffre du diable mais non, pour ce 8ème film, il choisit un 8 clos et allons y pour un titre en 8, l'équilibre parfait !

De l'inspiration pure
Comme dans tous les films, on retrouve des ambiances ,des thématiques, des mimiques, bref pour moi les références ici sont clairement : Réservoir dogs pour son espèce de 8 clos Suspicieux et sanglant, 12 hommes en colère pour son espèce de 12 clos pesant et déductif et bien sûr tous ces bon vieux western grâce à Monsieur Moriccone qui donne le la.

Pas de budget !?
Je l'ai entendue cette semaine celle là, "ouais le mec il nous fait un film dans une pièce"... En effet, je me suis entretenu avec Quentin et malheureusement il a foutu tout son budget dans la musique donc...

Il est où le Cameo ?
Quentin adore se cacher dans ses films, parfois même dans des rôles de blaireau (cf Django) et bien là il faut être doué pour savoir où il se trouve... Je balance... c'est le narrateur (très fun d'ailleurs) .

N'entrez pas, c'est une véritable boucherie...
C'es aussi pour ça qu'on l'aime, pour ces quasi-irréelles scènes sanglantes, de vomis rougeâtres et de crânes en miettes !

Malgré tout, on ne s'y attend pas !
Les mecs entrent dans la pièce, soupçonnent tout le monde, la meuf nous balance a 1/4 du film que de toute façon elle a un ou des complices dans la pièce, on le sait mais pourtant on es quand même surpris du résultat.

Un hymne a la liberté (bon j'y vais un peu fort)
Tout de même troublants ces insultes complètement racistes tout au long du film pour arriver sur un final tout en amour et en amitié !

Ca parle encore de quéquette!
Ce passage va devenir culte, notre bon vieux Samuel qui nous sort une tirade d'une demie heure sur comment il a mis son machin dans la bouche d'un enc*** de sudiste, mais quelle poésie !

Merci Quentin !