voila ce qui arrive lorsqu'on fait reposer son amour sur des coincidences : une vie de superstitions qui ne survit à l'épreuve du hasard (le bus random) que dans le déni, dans la projection narcissique de l'un (le reflet d'otto dans les yeux morts d'ana) sur l'auto-persuation de l'autre (ana qui n'aura fait que répéter face aux coincidences qu'elle veut tomber amoureuse d'otto en retour).
du coup on dirait que medem déréalise sa propre obsession du symbolisme à travers le film, ce qui n'empêche pas que la redondance et le manque de subtilité des coincidences en question finissent par les rendre sincèrement agaçantes.