Les Aristochats fait partie des classiques d'animation Disney qui m’avaient laissé assez indifférent étant plus jeune. Du coup, je n’avais pas vraiment envie de le revoir. Et c’était plutôt une erreur.
Car s’il ne fait pas partie de mes Disney préférés, Les Aristochats se défend bien grâce à plusieurs qualités. D’abord, le Paris et la campagne française de la Belle Époque sont très bien représentés. Le dessin animé a une véritable patte artistique et est vraiment agréable à regarder.
Mes craintes étaient surtout portées sur l’histoire. Si elle se révèle assez limitée, elle parvient à brosser suffisamment de thématiques pour susciter l’intérêt des plus petits comme des plus grands : l’abandon, l’amitié, la cupidité, la romance, la séparation, l’adoption, etc… Tout cela avec une bonne galerie de personnages, pas les meilleurs certes, mais avec assez de personnalité pour les rendre un peu attachant.
Il y a pas mal de péripéties, plus que dans mes souvenirs. Pas trop de chansons, ce qui est bien. Mes passages favoris sont les confrontations entre Edgar et les deux chiens : c’est très cartoon façon Looney Tunes, et ça fonctionne super bien.
Pour rester sur l’antagoniste, il ne fait clairement pas partie des plus mémorables, mais c’est sans doute l’un des méchants les plus crédibles de tout l’univers Disney, car ses motivations sont très simples et même totalement légitimes de son point de vue.
J’ai donc passé un bon moment devant ce classique d’animation Disney, bien qu’il ne figure pas dans ces dessins animés que j’ai envie de revoir.
Réalisé en 1970, sorti en France fin 1971, Les Aristochats est le dernier film d'animation dont la production a été approuvée par Walt Disney, décédé en 1966.