Les Aristos par LittleNola
L'idée, à la base, n'avait pas l'air si mauvaise : dresser un portrait ironique de la classe aristocratique en France. A la base...
Mais là, pour ne pas trop être grossière, on se fout de la gueule du monde !
C'est lourd, pathétique, aberrant, stupide et souvent graveleux. A l'époque, j'étais à deux doigts de sortir de la salle de cinéma et la seule chose qui m'a retenue était le fait que ce n'était pas moi qui possédait les clefs de la voiture.
On peut déceler les fondements bien lointain de quelques tentatives d'humour mais de là à ce que ces embryons se développent, on en est loin.
Les acteurs sont tous affligeants de nullité, à l'image même du film. Cela sentais la fin de carrière à plein nez même si cela n'était que le début pur certains (Cauet...).
Peu à peu, on s'enfonce dans les abysses d'une débilité malheureuse. Un conseil ? Fuyez au plus vite !
Et c'est là qu'on se demande comment ce navet a pu atterrir sur nos écrans... Charlottte de Turckheim a seulement dû avoir recours à ses relations cinématographiques.
Mais on ne s'improvise pas cinéaste et ça elle ne l'a pas compris.
Quand on pense à d'autres talents méconnus qui ne demande qu'un peu d'aide pour sortir de l'ombre...