Une animation si simple portant une histoire si sincère, c'est le pari qu'a relevé R. Jouzeau dans "les belles cicatrices". On pourrait s'attarder sur le caractère presque banal du scénario, une séparation , un amour qui ne se comprend pas, une nostalgie presque ringarde et paradoxalement ,c'est avec une émotion toute particulière que j'écris cette critique. Qui peut prétendre ne pas se reconnaitre dans Gaspard ou Leilä ? Une histoire d'amour comme il pleurera des dizaines, et c'est pour cette raison que celle-ci touche autant. Au plus proche de la réalité de chacun, le court métrage a gagné le pari de trouver une beauté dans la cicatrice profonde qu'est la séparation.
"tu m'fais rire et j'me dis qu'avec toi c'est sûr que j'vais jamais m'ennuyer, et j'retombe amoureuse à chaque fois".