No crying

Excusez mes faiblesses, ce sont elle qui font qu'un film me touche.
Non ce n'est pas forcement sale.

J'étais aller voir Tabou et derrière moi y'avait un groupe de gens qui avait l'air de trop en savoir sur le cinéma, surement des gens plus prétentieux que moi, ce qui forcement, tu en conviendras, n'est pas un gage de fiabilité.
Et des mots glissèrent dans mon oreille.
"Je suis allé voir les bêtes du sud sauvages, ça bougeait tellement que je suis sorti au bout d'une demi heure avec l'envie de vomir
On m'en a dit beaucoup de bien pourtant, tu sais machin qui fait ceci cela il a trouvé ça gé-nial
Nan mais j'y pouvais rien, j'ai pas tenu".
Tu vois je me suis dis, merde alors, le film favori de Barack O. (himself), ça m'intrigue tout ça, si y'a moyen j'irais le voir.
J'avais lu la critique de PatrickBraganti, et je m'attendais à ce que ça bouge façon shaker.
J'avoue au départ ça tremble, même quand le sujet est fixe, ça tremble.
Mais bon le truc est caméra d'or à Cannes, t'en viens immédiatement à te demander pourquoi.
Peut être qu'il ne devait plus que leur rester ce prix à décerner, aller hop tiens, on voulait te récompenser, mais il reste plus que ça...

Ça commence pas fort, t'as remarqué?

Puis la caméra se calme, puis tu vois bien que le film parle d'autre chose que la misère de ces gens, que cette gamine, elle t'émeut en profondeur, sa force, son abnégation.
Merde à la fin elle réalise le souhait de son père, le coeur en larme et le regard haut et fier.

Moi dans mon siège, à plusieurs reprise je m'étais contenu, mais là c'en était trop, m'en foutais que mes voisines à deux sièges de là m'entendent chialer, mais je m'en foutais grave, alors j'ai chialé, pendant tout le générique de fin.

C'est tout.