Encore peu connus à l’époque, Woody Harrelson et Wesley Snipes ont pourtant donné une véritable identité à cette gentille comédie qu’on aurait pu imaginer bien plus insipide. Ron Shelton leur propose en effet dans White Men Can't Jump de casser l’image que beaucoup se faisaient du Basket-Ball dans les années 80; à savoir un sport uniquement réserve aux noirs. Quelques séquences se détachent des autres et insistent sur le bien fondé du sport, qui gardera la volonté de voir les rivalités entre races s’éteindre. Surprenant et réaliste, cette troisième production de Shelton a la particularité de respire la nostalgie d’une époque malheureusement révolue.

Charles_Dervaux
6
Écrit par

Créée

le 19 mai 2015

Critique lue 498 fois

2 j'aime

2 commentaires

Charles Dervaux

Écrit par

Critique lue 498 fois

2
2

D'autres avis sur Les blancs ne savent pas sauter

Les blancs ne savent pas sauter
Zarlox
8

90's Style.

White Men Can't Jump est l'exemple type du bon petit film sans prétentions. A priori à destination d'un public plutôt ciblé, puisque c'est avant tout un film sur le basket, il satisfera en réalité...

le 23 nov. 2013

16 j'aime

Les blancs ne savent pas sauter
cinewater
6

A voir pour les aficionados de l'époque Michael Jordan

Ce qui est dommage avec Les blancs savent pas (danser) sauter c'est qu'il faut apprécier un minimum le basket pour accrocher totalement au film, à mon sens. Il est fort bien fichu et distribue...

le 21 mai 2012

9 j'aime

8

Les blancs ne savent pas sauter
BordenAlfred
6

Les blancs ne savent pas sauter et moi je ne sais pas parler anglais.

Eté 93. Sud de l'Espagne. J'ai une casquette sur la tête. Une casquette moche. Avec des couleurs délavées. Genre un orange vomi et un blanc grisâtre. Au-dessus de la visière une inscription en noire...

le 29 mars 2017

8 j'aime

Du même critique

Kon-Tiki
Charles_Dervaux
8

Critique de Kon-Tiki par Charles Dervaux

Il est assez difficile de donner un ton critique au cinéma norvégien car, peut importe le contexte, cet univers à lui-même ne sait faire que régaler et émerveiller. Très proche visuellement des...

le 10 oct. 2014

4 j'aime

3

King of Beggars
Charles_Dervaux
6

Critique de King of Beggars par Charles Dervaux

Après avoir enflammé au sens littéral du terme la toile au début des années 90, Stephen Chow revient gagner l’amour de sa bien aimée sous la réalisation d’un cinéaste qu’il connaît bien, et avec qui...

le 19 mai 2015

3 j'aime

Arizona Junior
Charles_Dervaux
4

Critique de Arizona Junior par Charles Dervaux

Les frères Coen ont toujours été considérés comme les rois de l’absurde que rien ni personne ne pouvait arrêter. Ils l’ont prouvé à de multiples reprises à travers Burn After Reading comme A Serious...

le 17 mars 2015

3 j'aime