Tous habillés de blanc, À la mode des... Vous m'entendez ?
Les chants de Mandrin nous propose de nous plonger dans une France pré-révolutionnaire au lendemain de la mort de Louis Mandrin, célèbre contrebandier, en suivant les agissements d'une petite troupe, celle de Rabah Ameur-Zaimeche, qui, portée par cette envie de retourner le pays, diffuse tant bien que mal les paroles et idées de Mandrin.
La première chose qui marque dans ce film est le langage qui est très largement contemporain et propre au ciné de Ameur-Zaimeche. Les soldats et contrebandiers parlent le langage de la té-ci tavu (bon peut-être pas autant). Ajoutez à ça un rythme vraiment aléatoire et des acteurs peu convaincants (forcément desservis par la langue) et vous avez ce qui m'a déplu pendant le film et qui semble avoir plu à pas mal d'autres spectateurs.
Pour ce qui est des points positifs, il faudra tout de même reconnaître une superbe photographie, point de vue couleurs on en prend plein les yeux.Pour les oreilles, il faudra s'habituer à une musique parfois classique et parfois monocorde un peu nasillarde.
Une mention spéciale pour la dernière séquence et la complainte de Mandrin, point d'orgue du film et qui nous ferait presque regretter qu'il n'y ait pas plus de scènes de cet entrain tout au long du film bien trop souvent dans un à peu près recherché et déplaisant pour ma part.