On est gagné par la sympathie du propos et des personnages, et une ambiance au charme estival. Bon, les dialogues s’enchaînent avec un rythme de pièce de théâtre, ou aucune réplique ne chevauche l’autre, ce qui sonne parfois plus écrit que spontané.
Pourtant, les « clichés » déplorés par certains ne posent pas de souci majeur, puisqu’ils sont souvent nuancés et que le film représente les Crevettes, pas la communauté LGBT+ dans son ensemble.
Mes regrets portent plutôt sur quelques ellipses un peu abruptes (marquage de but décisif filmé de loin ou coupé au montage, personnage drogué laissé pour mort sans qu’on ne s’en soucie par la suite...).
Mais malgré ces menues maladresses (et un final... particulier) on passe un bon moment.