Le site est de retour en ligne. Cependant, nous effectuons encore des tests et il est possible que le site soit instable durant les prochaines heures. 🙏

Le tourbillon sans fin d’une relation mère-fils nocive

Les Damnés ne pleurent pas tourne autour de la relation complexe entre un fils et sa mère. Le film explore la dynamique toxique qui les enserre. Malgré les tentatives des protagonistes de trouver un équilibre, il devient évident que leur présence conjointe est préjudiciable. Comme deux aimants se repoussant, ils se tirent mutuellement vers le bas, emprisonnés dans une spirale de douleur et de souffrance. Cette exploration introspective offre un regard saisissant sur les intrications des liens familiaux et soulève habilement des questions sur la nature de l'amour, du sacrifice et de la désillusion.


Le réalisateur traite avec courage le thème de l'homosexualité, une réalité taboue et illégale au Maroc. Au cœur de l'histoire, Selim se débat dans un dilemme déchirant, s'agit-il d'un désir inavoué ou d'une nécessité pour survivre dans un environnement hostile ? Le film va au-delà de cette introspection personnelle en pointant du doigt l'influence occidentale pouvant être nocive au Maroc. En dénonçant avec justesse les préjugés de certains étrangers pensant que l'argent peut tout acheter, y compris les individus, Fyzal Boulifa est une critique percutante sur les réalités sociales et culturelles.


Le réalisateur a fait le choix de faire appel à des acteurs non professionnels pour incarner les rôles principaux. Une décision qui s'avère être une véritable réussite. Parmi eux, Abdellah El Hajjouji se distingue particulièrement en livrant une performance impeccable. D'un autre côté, Aïcha Tebbae incarne avec brio un personnage détestable, maîtrisant chaque nuance de son rôle de manière convaincante. En parallèle, le reconnu Antoine Reinartz se démarque par sa capacité à se fondre parfaitement dans son personnage.


Lire d'autres critiques ici : https://doisjelevoir.com/

DoisJeLeVoir
6
Écrit par

Créée

le 3 sept. 2023

Critique lue 86 fois

DoisJeLeVoir

Écrit par

Critique lue 86 fois

D'autres avis sur Les Damnés ne pleurent pas

Les Damnés ne pleurent pas
Foolly
8

Critique de Les Damnés ne pleurent pas par Foolly

C'est vraiment un film superbe. Les deux personnages principaux sont touchants, profonds et magnifiques. Une nouvelle fois, ce sont des acteurs non professionnels qui me touchent. Le thème des gens...

le 28 juil. 2023

1 j'aime

Les Damnés ne pleurent pas
DoisJeLeVoir
6

Le tourbillon sans fin d’une relation mère-fils nocive

Les Damnés ne pleurent pas tourne autour de la relation complexe entre un fils et sa mère. Le film explore la dynamique toxique qui les enserre. Malgré les tentatives des protagonistes de trouver un...

le 3 sept. 2023

Les Damnés ne pleurent pas
MarxLeCyberpunk
9

Plongée sublime dans l'hypocrisie marocaine

Je vais finir par croire que je suis un fan inconditionnel du cinéma du monde musulman si ça continue, car ce film est à nouveau un petit bijou, s'attaquant à la fois au sexisme et à l'homophobie de...

le 25 août 2023

Du même critique

Monkey Man
DoisJeLeVoir
7

Le John Wick indien

Retour aux sources pour l'acteur britannique Dev Patel, qui ira en Inde sur la terre de ses ancêtres pour son premier film en tant que réalisateur. Si on peut être ravi qu'une grosse production aille...

le 21 avr. 2024

25 j'aime

Beetlejuice Beetlejuice
DoisJeLeVoir
8

Une suite Burtonienne

Trente-six ans après, Tim Burton a décidé de nous donner une suite au cultisme Beetlejuice. Habituellement, les seconds volets de film mémorables sont décevants. Cependant, Tim Burton ne rentre...

le 8 sept. 2024

14 j'aime

L'École du bout du monde
DoisJeLeVoir
9

Critique de L'École du bout du monde par DoisJeLeVoir

C’est la première réalisation de Pawo Choyning Dorji. Il en a aussi écrit le scénario. L'école du bout du monde a été nommé à l’Oscar du Meilleur film international. Les pays à travers le Monde ont...

le 16 mai 2022

13 j'aime