Depuis des années, les campagnes électorales ne se déroulent plus dans l'atmosphère chaude du passé. Pour attirer l'attention du public, les candidats sont forcés de «travailler» de façon moins dramatique, mais beaucoup plus près de leurs électeurs. Voici les histoires de certains représentants de différents partis, à qui, pour une raison ou une autre, la politique va donner une amère déception.
Antonio La Trippa, musicien et soldat, candidat n ° 47 du Parti national pour la restauration, après une campagne qui l'amène à avoir de bonnes chances de succès, ordonne à ses électeurs de le "lâcher" sans pitié, car, ayant connu en temps utile les intentions louches des responsables de son parti, il est certain qu'il ne peut rien faire de bien pour eux.
Pour sa part, Bianca Sereni, un exemple classique de vieille fille acide, suffragette type de l'armée du salut, lutte à bout de souffle sa campagne, basée sur une croisade pour la réhabilitation des "filles dans le besoin" jusqu'au jour où elle parvient à prendre dans le filet un bel homme, l'amenant à l'autel, oubliant la politique et les élections.
Le sénateur Rossano-Breschi del PII a également pris part à la bataille électorale, un gentilhomme impeccable, qui est maintenant certain qu'il avait acheté une place à Montecitorio grâce à ses «cocktails» et sa gentillesse. Mais le sénateur a un fils. un ravageur de fils qui, jouant avec ses amis aux élections, parvient à conquérir la "Présidence du Jardin du Lac", mais réussit aussi - à son insu - à tourner en dérision son père devant les électeurs, lui faisant perdre tout espoir de victoire.
Enfin, il y a le professeur Giuseppe Mollica, représentant de MIS, qui est invité à "Political Tribune" pour illustrer les programmes du parti: sa timidité naturelle et son glorieux passé de combattant ne peuvent qu'impressionner favorablement les électeurs. Après mille vicissitudes, le professeur Mollica arrive à Rome; mais les mésaventures continuent de le persécuter même dans les studios Rai-Tv. En fin de compte, même pour apparaître sur la vidéo, le professeur Mollica se transformera en une "Bluebelle" sautillante, avec les conséquences qu'il est facile d'imaginer.
Gli Onorevoli est une satire comique sur les représentants de plusieurs parti politique italien de l’époque. Cela va du libéral Gino Cervi au communiste Aroldo Tieri, de la démocrate chrétienne Franca Valeri au missile Peppino De Filippo, en passant par Totò du PNR, le parti national de la restauration. Le casting est particulièrement riche avec aussi un Walter Chiari, Franco Fabrizi, Mario Castellani et Memmo Carotenuto (pompiste).
Le réalisateur Sergio Corbucci fait une brève apparition dans le rôle de l'aubergiste à la recherche d'une chambre à Totò, aucune censure particulière n'est signalée à l'exception de quelques expressions appelées vulgaires ou mauvaises paroles qui ont été changées, un destiné au nord de l'Italie et l'autre au sud.
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