"Il est midi douze !"

De mémoire, Les Douze Travaux d'Astérix est l'un de ces films d'animations du petit gaulois qui m'avait vraiment marqué. Notamment parce que c'était assez barré dans le fond.

Une chose est sûre c'est qu'il s'agit-là d'un épisode singulier au même titre par exemple que Le Coup du Menhir, qui possède lui aussi une aura assez unique. Les Douze Travaux d'Astérix brille par sa capacité à jouer à la fois des anachronismes et des multiples références à la société de l'époque. C'est l'un de ses épisodes que l'on redécouvre une fois adulte alors qu'il nous avait déjà interpellé étant enfant, ce qui est souvent bon signe.

Personnellement je me souviens surtout de séquences étonnantes comme celle de l'acquisition du formulaire A38 dans le bâtiment administratif, ou encore cette scène dans l'Antre de la Bête, qui m'effrayait un peu. Sur une notre plus légère il y a évidemment l'énigme posée par le Vénérable du Sommet. Entre autres. Côté animation il s'agit aussi d'un travail particulier, riche en détails mais qui n'a pas peur d'oser le minimalisme aussi, bon nombre de scènes du film sont assez iconiques à leur manière. Pour le doublage on retrouve les habitués Roger Carrel et Pierre Tornade qui ici double Abraracourcix et non pas Obélix qui lui est campé par Jacques Morel. On retrouve surtout Micheline Dax qui donnait de la voix à Cléopâtre dans l'épisode qui lui est consacré, ici elle incarne la Grande Prêtresse de l'île des plaisirs, et c'est tout aussi savoureux.

En somme Les Douze Travaux d'Astérix est un épisode qui ne manque pas de singularité, l'un de ceux qui ne s'oublient pas. Pour ma part il fait partie de mes préférés, ne serait-ce que pour ses scènes complètement loufoques.