Au commencement de chaque planète apparaît un Céleste. Ces entités sont dotées d’une immense puissance et sont les créateurs des espèces des Éternels et des Déviants pour une expérimentation sur Terre. Revenus sur Terre après des milliards d’années pour exterminer les Déviants, ils continuèrent à vivre cachés sur Terre sous l’apparence humanoïde. Mais suite aux événements des six Pierre d’Infinités de “Avengers : Engame”, Les Eternels ont sept jours pour sauver la Terre des Déviants, dont Thanos faisait partie. Réalisé par l’indépendante Chloé Zhao à qui l’on doit les sublimes “The Rider” ou “Nomadland”, “Les Eternels” s’éloigne bien entendu du ton qu’adorent les fans de la franchise Marvel. Le film de près de trois heures se veut contemplatif et mélancolique. Malgré les bonnes volontés, l’histoire s’engouffre dans des explications incompréhensibles en voulant retracer des milliers d’années d’histoire. Le jeu des comédiens est très aléatoire d’un personnage à l’autre. Prix de l’inutilité pour Angelina Jolie qui ère dans les plans sans trop savoir ce qu’elle fait. Alors oui, le rythme très lent cassera tout intérêt pour beaucoup, mais un espoir s’affiche dans la scène post générique et Chloé Zhao a peut-être posé, certes douloureusement, les bases d’une des œuvres les plus profondes de la franchise.